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Merci à tous pour vos commentaires sur mon dernier article. Je ne pensais pas dégager autant de noirceur, j'avoue que je suis surpris.
C'est sans doute parce que je me connais et que les questionnements existentiels sont pour moi monnaie courante. Ça a toujours fait et ça fera sans doute toujours partie de mon tempérament de me demander "qui suis-je et dans quel état j'erre ?" Pour autant, il faut que je vous rassure : je ne vais pas si mal que ça. Je ne suis ni au bord de la dépression, ni au bord du suicide, ni même au bord d'aller mal.
Certes, en ce moment ça ne tourne pas très rond parce que rien ne va dans le sens où j'aimerais que ça aille. On en est tous un peu là, je sais, et chez moi, c'est cyclique. C'est un peu comme des jours avec et des jours sans. En ce moment, c'est promo sur les jours sans on va dire...
Il y a le travail qui m'insupporte de plus en plus; les amours qui n'évoluent pas et stagnent désespérement; la santé : même si ce n'était qu'un petit rhume, ça vous plombe quand même le moral; les finances : compter, toujours faire attention... [encore que je ne suis sans doute pas le plus à plaindre]; et maintenant il y a aussi la famille. Je n'ose pas vous parler de la lettre que j'ai reçue hier de ma mère... une autre fois peut être. Bref, il y a la vie, quoi. Elle concentre tout un tas de petits désagréments et me les jette à la figure de temps en temps, histoire de me rappeler que rien n'est jamais acquis.
Alors voilà, comme je ne veux pas rejeter la faute (ou la cause) sur l'extérieur, je me remets en question. Je pourrais dire que mon patron est un c**, que les autres mecs ne savent pas ce qu'ils ratent, etc... mais je crois que ce serait un tout petit peu trop facile. Non ?
Il n'y a rien d'alarmant à mon état d'esprit du moment. Je réfléchis, c'est tout. Ok, je reconnais que mon tableau ["psychotest pour midinettes", je note Comd'hab], ce n'est pas forcément ce qu'il y a de plus heureux, mais moi ça ne me choque pas de peser les pour et les contrs, les + et les -, et de voir ce que je peux tirer [je l'espère à mon avantage] de tout ça.
Je sais bien qu'il faut "se laisser vivre", mais je pense sincèrement qu'un brin de réflexion de temps en temps ça ne fait pas de mal. C'est un peu comme de donner un coup de talon pour mieux remonter quand on touche le fond.
Bon, il faut aussi que je vous dise : je n'ai pas abandonner l'idée de faire de jolis dessins. Il faut juste que j'essaie de ne pas mettre la charrue avant les boeufs. Donc avant de vous les présenter, je m'entraîne encore un peu. Oh, pas beaucoup, j'étais presque au top déjà :-)
Merci encore à vous. Portez vous bien !
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