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Gay.mais.pas.que
8 août 2010

Renouvellement - 39e message

Là, maintenant, pff… j’ai pas trop l’inspiration…
En fait, ce n’est pas l’inspiration qui me manque car il y a des sujets à foison ; non, c’est plutôt l’envie de me concentrer un moment pour mettre de l’ordre dans mes idées et réussir à les transformer en mots pour former un texte au moins un tout petit peu intelligible. Est-ce la flemme ou la lassitude ?

La flemme : ça pourrait être ça parce que depuis deux jours je traîne une espèce de rhume sorti de je-ne-sais-où. Moi qui ne suis pratiquement jamais malade, j’ai le chic pour l’être au moment où je m’y attends le moins. Etre malade l’été c’est tout moi. Je n’ai aucune idée de comment on fait pour attraper un rhume. Je pense avoir choppé ça en allant courir (chaud et froid) mais ce n’est pourtant pas la première fois que je vais courir, que j’ai chaud puis froid aussitôt après… A moins que « le terrain » à l’intérieur de mon corps ne fut plus favorable pour « accueillir » la maladie ? Peut-être que mon cerveau, préoccupé par autre chose, n’a pas vu venir le chaud et froid fatal ? Je crois avoir entendu dire un jour je ne sais plus où, que notre cerveau est si puissant qu’il est capable d’empêcher notre corps de tomber malade. Dans ce cas, il doit parfois être capable de le laisser tomber (malade) car qui peut le plus peut le moins comme on dit. A titre personnel, je suis convaincu que notre « mental » joue un rôle sur l’état et le fonctionnement de notre corps. Après tout, ce qu’on appelle l’esprit, ce n’est que de l’électricité et de la chimie… donc, de la physique. Mais c’est un autre sujet.
Du coup, c’est vrai, avec ce petit dérèglement passager et sans gravité, je me sens un peu patraque. Pas en forme quoi. Déjà que je dormais mal ces derniers jours, et bien avec les fosses nasales irritées je n’ai pratiquement pas dormi les deux nuits passées ! Résultat : pas trop le courage d’alimenter mon blog, comme si l’un avait un rapport avec l’autre… Evidemment c’est une excuse (elle ne vaut que ce qu’elle vaut). Ca me fait penser à un sketch de Florence Foresti  (j’aime bien cette humoriste) dans le quel elle dit « les hommes quand c’est malade, ça croit que ça va mourir ! » et je trouve ça tout à fait juste…
C’est ici, à la fin de la vidéo pour voir le sketch en question (faites attention, il ne s'ouvre pas dans une autre fenêtre)

Ou alors c’est peut-être la lassitude ? Là… je reconnais que c’est aussi une piste envisageable. Lassitude d’écrire ? Non, ça ce n’est pas possible parce que jouer avec / sur les mots, c’est un plaisir sans fin.  Je crois plutôt que si lassitude il y a, elle a davantage à voir avec le contenu de mes post. Peut-être que mon « problème » c’est de ne pas savoir renouveler mes sujets de réflexion. Au choix : moi, moi et ma vie, moi et les autres... A force de parler de moi, je finis peut être par faire une sorte d’overdose du sujet ? En même temps, de quoi pourrais-je bien parler ? De quoi parlent les autres ? Chacun raconte toujours des histoires à travers le filtre de sa pensée et de sa personnalité [de sa sensibilité] donc chacun parle toujours plus ou moins indirectement de soi. Et puis c’est un peu le principe du blog…

Non, mais en fait, je pense que je n’ai pas grand-chose à dire parce (que j’ai l’impression) qu’il ne se passe pas grand-chose dans ma vie, tout simplement. Vélo, boulot, dodo [oui, je vais travailler en vélo parce que c’est plus écolo] et accessoirement un peu de sport, un peu de lecture, un peu de ceci ou de cela, sans plus,… voilà tout. Comme dirait Hoedus, le train-train quoi.
On ne croirait pas, à me voir si inactif, que sous mon chapeau, en ce moment c’est branle-bas de combat. Oui, depuis quelques temps je me questionne beaucoup. Bon, c’est vrai, je ne suis encore jamais parvenu à ne plus penser, mais ces derniers temps, je me sens comme qui dirait rattrapé par mes préoccupations [d’où le fait que je dorme assez mal – même sans rhume]. Je me fais des réflexions sur le sens que je donne à ma vie [si tant est qu’il y ait un sens dans la vie]. Je me demandais l’autre jour par exemple si, quand on atteint 40 ans [ce qui sera mon cas dans deux ans], on se retrouve véritablement à la croisée des chemins ? Ma réponse est oui, sans doute possible. Je pense en effet que si les orientations que l’on donne à sa vie doivent encore changer, ce n’est plus après 40 ans qu’elles le peuvent. Pour plusieurs raisons, notamment parce que physiquement, 40 ans c’est grosso-modo le milieu de sa vie, et du coup, psychologiquement, ça change la façon d’imaginer le futur. Et puis il y a pleins de contraintes nouvelles [plus ou moins réelles] quand on « bascule » dans la quarantaine [c’est bizarre d’utiliser le même mot pour parler d’un âge donné et d’une forme d’isolement…], notamment en terme d’emploi, de sédentarisation, de vie familiale… Enfin, moi c’est un peu comme ça que je vois les choses. Evidemment, tout ne change pas le jour de tes 40 ans, mais je pense honnêtement que c’est plus ou moins maintenant [ou jamais] qu’il faut que je fasse des choix [qu’ils soient bons ou mauvais, c’est encore autre chose ça !].

L’autre soir, je me faisais une autre réflexion. Alors que j’essayais [en vain] de faire un joli dessin, je me suis rendu compte tout à coup qu’il fallait que j’efface toute ma page et que je recommence. C’est apparu comme une évidence alors que ça faisait déjà un moment que je gommais des morceaux du dessin, par ci par là, sans que ça me satisfasse. Et bien je me disais que c’est sans doute pareil pour la vie. On ne la dessine pas [quoi que], mais on peut se la représenter comme un page blanche qu’il nous faut remplir. Si on peut gommer ou retracer certains traits, de-ci, de-là, il y a peut être un moment où il faut [savoir] tout gommer et tout recommencer. Ca s’impose à soi comme une évidence ! Mais quelle angoisse d’imaginer faire table rase de tout ce qu’on a déjà bâti (même si c’est bancale). On hésite, c’est certain… Mais à trop hésiter, je crains qu’à un moment [après 40 ans si vous avez suivi jusqu’ici mon idée] ça ne soit trop tard : on a plus le temps, plus l’énergie ou plus les ressources suffisantes peut être ?

Vous voyez, je ne vous racontais pas de blagues : j’ai vraiment du mal à mettre mes pensées sur le papier en ce moment. C’est peut être parce qu’elles ne concernent que moi (mes pensées)… ? Pourtant j’ai dans l’idée que ce doit être un sentiment partagé par d’autres, non ?

Quoiqu’il en soit, jeunes ou moins jeunes, actifs ou pas, je vous invite à prendre soin de vous [avant tout le reste – et prendre soin de soi c’est aussi parfois prendre soin des autres… parce qu’ils vous le renvoient au centuple !].

Petite note d’avant de prendre congé : si vous ne connaissez pas, allez écouter la musique de Joe Hisaishi. C’est une suggestion très personnelle. Je ne suis pas critique d’art mais j’aime bien ce qu’il fait. Pour info, c’est lui qui a composé certaines des musiques des films de Miyazaki. Pour voir un tout petit aperçu, c’est là .

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Commentaires
T
En fait je crois que l'on se fixe les caps que l'on veut bien. Il ne faut pas attendre un certain age pour se remettre en question. Donc il est selon moi normal de se poser et de réfléchir de temps à autre à ce que l'on devient.<br /> <br /> La quarantaine peut être certes considérée comme un milieu de vie et je trouve cette attitude positive dans le sens où beaucoup de gens subissent sans se remettre en question. Pour ma part, je me sens plus capable de réfléchir à ce que j'ai fait et ce qui me semble possible car j'estime avoir atteint une certaine maturité (ou accumulé quelqu'expérience). Si tu ne sais vers quoi aller, essaie peut-être simplement de déceler la source de cette "insatisfaction" et ainsi voir si celle-ci se base sur du concret ;-)<br /> <br /> Bon rétablissement!<br /> <br /> O.
C
Je ne sais pas si c'est pour tout le monde pareil. Etant proche de la quarantaine, je sens que je dois faire autre chose de ma vie... Et c'est le drame car je ne sais quoi faire. Alors, au lieu de tout effacer d'un coup de gomme, je donne de nouveaux coups de crayons pour donner une autre direction, une autre couleur à ma vie. Pour l'instant je n'ai pas de vue d'ensemble mais dans 40 ans (si je vie jusque là) je pourrai voir si j'ai réussi à faire quelque chose de tout ce temps qui m'a été donné... <br /> Et comme Stephan, des fois on n'est simplement pas en phase avec l'écriture. C'est tout... et ces jours-là, ben, faut tout bonnement accepter !!!<br /> Allez soignes toi bien. rine de tel qu'un bon grog... ou une simple tisane de thym contre ce vilain rhume !!!
S
Que veux tu mon ami, ton article donne de bonnes explications sur les raisons qui font que parfois même avec beaucoup d'indées en tete, on ne trouve pas l'angle ou plus simplement une raison de raconter, de se raconter. <br /> <br /> Il faut l'accepter , l'age n'y est pour rien c' est aussi sans doute parce que nos motivations pour déposer ici ou là nos histoires petites ou grandes, ne sont pas au rendez-vous certains soirs et peut être aussi qu'il se rtouve soit une raison de rever soit de vouloir ce vider de ce qui nous pese et a certains moments....<br /> <br /> A bientôt soignes ton rhume ( moi c'était l'année dernière le rhume en été)...<br /> <br /> Stephan
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