Mardi 28 juin 2011 - 21h45
Il y a des soirs comme ça, où j'ai envie de me laisser ensevelir par les bruits, les odeurs, la vie qui bat autour de moi. Me laisser recouvrir comme on me recouvrirait de terre pour ne plus entendre, ne plus sentir ni resentir. Ne plus voir ? A quoi bon, on ne voit déjà rien en temps ordinaire !
Des soirs où les forces me quittent. Petite faiblesse ou grosse fatigue ?
Des soirs où j'aimerais ne jamais être rejoint par le matin, par le réveil, par cet éternel recommencement.
Des soirs où plus rien ne compte à part dormir, s'évanouir, n'être plus qu'une enveloppe inerte pour les autres et un bouillonnement génial pour soi. Un concentré d'imagination, de vie, de passion à l'intérieur d'un corps allongé, fade, vieux et lourd.
Il y a comme ça, dans ma vie, des soirs où j'ai envie de débrancher la prise...
Allez; tchic.