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Gay.mais.pas.que
18 juin 2011

Samedi 18 juin 2011 - 10h53

La vie est décidément pleine de surprises ! Je passe quelques jours chez mes soeurs comme vous le savez. Nous nous apprêtons à célébrer le baptême de ma nièce. J'ai un peu de mal avec toutes ces cérémonies religieuses / endoctrinantes. Sans doute est-ce dû à mon rejet du fanatisme quel qu'il soit et notamment religieux. A moins que ce soit parce que je trouve ça vieillot. Ou peut être est-ce parce que l'Eglise rejette violemment l'homosexualité alors qu'elle se veut championne toute catégorie de l'Amour de son prochain. Bref, passage familial quasi obligé, je le fais surtout pour faire plaisir à ma soeur mais qu'on ne m'en demande pas plus.

Alors même, donc, que les préparatifs battent leur plein, mon beau-frère a été hospitalisé ce matin ! Coup de tonnerre lors du petit déjeuner, quand une violente crise de coliques néphrétiques est venue le terrasser. J'ai du mal à imaginer le type de douleur que cela peut engendrer. La seule douleur que je connaisse est celle liée à mes rages de dents (très fréquentes par le passé). Une douleur lancinante (mais pas très violente) et qui vous vrille le cerveau. Impossible de penser à quoi que ce soit d'autre. En tout cas, il était (mon beau frère) dans un drôle d'état quand le SAMU est venu le chercher. Cela chamboule évidemment tout le programme du baptême car ce genre d'évènement est bien sûr réglé comme du papier à musique. Ça me fait un peu l'impression d'assister à un mariage duquel un des deux futurs époux serait parti, pris de panique, le côté drôle en moins.

Je navigue donc depuis deux jours entre les maisons de mes soeurs, la "baptisante" et la "dissidente". Hier soir, en quittant la table de l'une pour rejoindre la maison de l'autre, j'ai trouvé moyen de me perdre. Il faut dire qu'ici, il n'y a que des champs. Les points de repère sont donc rares. J'ai fini par regagner la civilisation, pensais-je, en voyant le panneau  indiquant Mourmelon. Cette ville a été tristement célèbre du fait de 8 disparitions de jeunes hommes dans les années 80 qui resteront d'ailleurs inexpliquées.
Quand je suis entré dans la ville j'ai eu l'impression d'être entré dans une base secrète, genre Roswell / La vérité est ailleurs ! Il y avait des militaires partout sur les trottoirs ! En fait, c'est un camp militaire géant plutôt qu'une ville. Il y a des lotissement de baraquements, des bars pour militaires, des restos pour militaires et des routes tracées au cordeau... pour militaires. Certaines rues sont barrées et des panneaux avec des sigles incompréhensibles indiquent ce qui s'y trame. En prenant de l'altitude sur Google Earth, je me suis aperçu ce matin qu'il s'agit en fait d'un immense terrain de jeu pour combattants. 

Oui, la vie réserve bien des surprises...

mourmelon

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Commentaires
S
Ton gars me rappelle une histoire. Alors que j'étais enfant une bande de gosses me faisait franchement peur. Ils habitaient dans les immeubles de mon quartier mais se retrouvaient tous les soirs en bas de chez moi. J'essayais toujours de les éviter tant et si bien qu'assez souvent je ne rentrais pas directement chez moi. <br /> <br /> Et puis un soir alors que j'avais acheté une belle voiture de sport rouge ( un coup de folie) ils se sont dirigés vers moi alors que je me garais en bas de chez moi... J'ai cru ce soir là ma dernière heure arrivée.<br /> <br /> Et j'ai découvert qu'ils étaient adorables et qu'ils avaient eux aussi eu peur de moi tant j'étais le visage fermé et souvent triste...
C
J'y ai fait une manoeuvre là-bas quand j'ai fait mon service militaire...<br /> Et pour les disparus dont tu parles, il y a un militaire qui a été écroué mais il s'est suicidé au premier jour de son jugement. On aurait retrouvé l'ADN de certains de ces jeunes hommes dans son van où il les séquestrait et les torturait après les avoir violés. Mais avec son suicide, l'affaire n'a pas été plus loin surtout que ça touche le domaine des militaires.
F
Je partage ton sentiment pour les cérémonies religieuses. Tous ces textes qui prônent le pardon et l'amour du prochain me font froid dans le dos car je me souviens de tout.<br /> <br /> Pour faire le lien entre l'église et les militaires, j'ai travaillé au Vatican et au Camp Satory à Versailles. La même sensation d'étrangeté et de ne pas se sentir à sa place. Une certaine oppression. Je n'aime pas les uniformes que ce soit la soutane, le kaki ou le tee-shirt blanc sur un jean déchiré.
Gay.mais.pas.que
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